14 octobre 2006

Foetus que je te dise ?

Bon, à dire le vrai, je n'ai pas grand chose à raconter ce soir. L'actualité ne m'inspire guère... les politiques se sont un peu calmés, les faits divers sont atterrants. Que dire de cette mère ayant tués trois de ses enfants. Certains en plaisantent, claironnant que si elle s'est fait arrêtée, c'est parce que la date de péremption de ses enfants était dépassée...

Mon ami Pierre Desproges disait : « on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui ». Non, je ne le prendrai pas en défaut. Oui, on peut même rire de ça. Mais je ne suis pas sûr que les gens qui en plaisantent soit les plus à-mêmes de le faire... Toujours est-il que ça m'a gonflé. Faut-il que l'on vive un triste époque, d'une part pour que des gens fassent des choses pareilles, d'autre part pour qu'on ai pas d'autres sujets de plaisanterie.

Mettons nous d'accords... je n'ai pas dit que ça n'existait pas auparavant, mais au moins, dans le temps, quand on tuait un nouveau-né, on le donnait à manger aux cochons, on ne le mettait pas au frigo, à côté de la bouteille de goutte du père, qui lui n'a rien vu !! Sérieusement, imaginez la scène, le père surpris en allant chercher sa gnôle : « tiens chérie, il y a avait une promo sur les gigots ? », et la mère de répondre : « non mon amour, ce sont juste tes enfants que j'ai congelé en attendant leur majorité, comme ça ils nous feront moins chier ». Sidérant. On me dit que je suis cynique et pessimiste quand je prétends qu'on vit dans un monde de débiles mentaux, mais voici de quoi étayer ma vision, certes triste, mais objective, de ce qu'est devenue la société humaine.

Bon j'arrête là, sinon ça va ressembler à s'y méprendre à de la philosophie de comptoir. J'attire cependant votre attention sur le fait que les romains prétendaient déjà « in vino veritas ». Et pourtant, ils se saoulaient probablement avec du mauvais vin, que l'on pourrait tenir pour responsable de leurs aigreurs d'estomacs autant que d'âme. Mais non, le fait est que c'est aux comptoirs que la vraie vie s'écoule. C'est souvent affligeant, parfois hilarant, et finalement pas tant dépourvu de bon sens que ça n'y parait. Tout dépend du regard que l'on souhaite y jeter. Honnêtement curieux, ou coupablement condescendant ?

Pour ma part, j'aime à écouter les points de vue de chacun. Et même si certains me causent des nausées, la plupart me font réfléchir. Et avancer. Vers quoi... si je le savais j'arrêterais de chercher, mais au moins j'avance.

Et sur ces bonnes paroles, je vais me coucher !!

28 septembre 2006

La France est perdue !

C'est avec stupeur et désolation que j'ai appris une terrible nouvelle ce matin... Alors que l'élection présidentielle se dessine de plus en plus distinctement à l'horizon, et que l'espoir renait dans le coeur de tous, la pire chose qui pouvait arriver est arrivé.

Le couperet est tombé, Lionel Jospin ne fera pas parti des candidats à la candidature du parti socialiste.

Mais que va-t-on devenir ; lui qui nous disait il y a quelques semaines sur France Inter qu'objectivement, il était le mieux placé pour occuper la charge de président de la république parmi les prétendants socialistes, voila qu'il nous lâche comme ça, sans crier gare.

Non mais sérieusement. Blague à part, et entre nous. Mon humble avis, c'est qu'il a eu un peu le trac. C'est vrai quoi, en cas de nouvelle volée électorale, comment aurait-il pu nous dire qu'il se retirait de la politique cette fois ? N'en faisant plus partie depuis quelques années maitenant, difficile de se retirer.

M. le simple militant de la circonscription de je ne sais plus ou, le mieux placé pour occuper la responsabilité la plus haute de l'état ? Et ce n'est même pas passer au zapping, quel dommage.

Bon, on va encore dire que je suis méchant, et bête surtout, mais franchement, là on atteint des sommets. De toutes façons, il peut bien se présenter, puisqu'il seront déjà bien cinq ou 6 à ne pas renoncer, on est plus à un près !

C'est dingue ce que les politiques ont comme aptitude à me susciter autant de mépris, que de colère et aussi de franche hilarité. Enfin, disons que ce serait vraiment drôle si ce n'était eux qui tenait les ficelles...

02 juillet 2006

On est des boulets, on est des boulets !

voila, ça devait arriver... il fallait bien à un moment ou un autre que m'acharne un peu sur le football.

Je ne parlerai guère du sport en lui-même, car ce n'est pas l'objet de mon ressentiment. Outre le fait que je l'apprécie pas, il n'y a pas grand chose d'autre à en dire. Il y a bien des gens pour pratiquer le curling ! Pourquoi pas le foot ?

Par contre, que des gens déambulent dans les rues couverture de maquillage bleu, blanc et rouge, exhibant des drapeau assortis, en klaxonnant à tout va, au pretexte que l'équipe de France passe en demi-finale de la coupe du monde, là, non, je ne peux pas le comprendre.

Sans même parler du manque total de respect pour la population environnante, qui là encore est un autre débat (oui, on a le droit d'exprimer sa joie une fois de temps en temps - quoique ça me gêne plus quand les gens en question sont complètement bourrés au volant de leur guinde surchargés d'autres paquets de viande saoule et qu'ils bombent dans les petites rues du centre ville....), je suis interpelé par l'implication des foules foules.

Que Thierry Henry, Zidane et consort soient fiers d'eux, c'est uen chose, mais que des gens, en masse, reprennent cette fierté chacun à leur compte, ça dénote d'un manque terrible de fierté personnelle.

C'est affligeant de constater que l'on ait à subir des vies tellement ternes qu'il nous faille s'accaparer la réussite des autres pour se sentir mieux.

Je ne jette pas la pierre aux suporters de ce sport, si crétin que je puisse le trouver (je parle du sport, pas des supporters - et quand je parle du sport, je parle aussi, et même avant-tout de ce qui gravite autour, ne me faites pas dire...). On a tous ce genre de .....

Coinnnnnn, putain encore un ! à 2h20 !!!!!!!!

On a tous, disais-je, ce genre béquille. Je ne parle pas d'opium du peuple ; l'opium, on s'y adonne volontairement, du moins au début, puis on essaye grâce à lui, comme toute autre drogue, de se sublimer (c'est souvent sans succès, n'essayer pas à la maison !!). Non, là on est condamné à admirer des gens qui soulignent à quel point nous ne sommes rien.

C'est triste.

Et assurément absurde !

02 juin 2006

Tristesse et mélancolie [et condoléances...]

ce n'est as une pensée qui m'amène à poster ce soir (cette nuit..), mais un fait. Chose suffisament rare pour le souligner.

Cherchant la définition d'un terme qu'un ivrogne de ma connaissance (soit dit sans péjoration) m'a asséner sans vouloir me l'expliquern je suis tombé sur un site perso qui m'a quelque peu défrisé, tant les propos m'en ont semblé achétypaux (ça ne se dit pas ? Je m'en fous, moi je le dis !).

Souhaitant interpelé l'auteur, par acquis de conscience j'ai voulu savoir depuis combien de temps celui-ci avait écrit la page sur laquelle j'étais arrivé via Google. J'ai donc raccourci l'URL pour accéder à la page d'accueil.

Et là, stupeur. Une mise à jour très récente (le 12 Mai 2005 je crois) m'apprenait que l'auteur en question était décédé (si je n'avais pas de retenu, je dirais qu'il avait fait le saut*).

Forcément, c'était moins classe de s'en prendre à lui. Et même si'jen aurais dit pis que pendre dans d'autres circonstances, et même si le politiqumeent correct est loin d'être mon fort, et même si les morts ne sont pas tous de braves types (ne t'en déplaise mon Cher Georges B.), il ne m'a pas semblé correct de ne pas envoyer de mail à l'adresse de celui que j'entendais incendier (provoquer ? sûrement...)

Voilà, j'ai donc présenté des condoléances pour le décès de quelqu'un que je ne connais pas à une personne qui ne lira sans doute pas le mail que j'ai écrit...

A la fois, je trouve ça triste, absurde, généreux et vaniteux.

Mais je suis ainsifait que je n'ai pû m'en empêcher.
Aussi j'espère que le destinataire hypothétique de mail ne verra dans mon message que son caractère sympathique (au sens éthymologique du terme, à savoir condoléant). Inutile de m'ne tenir rigueur, j'étais sincère.

Oui, c'est absurde.

Mais oui, c'est également sincère.

Tristesse et mélancolie [et condoléances...]

29 mai 2006

comme le temps passe...

C'est dingue, ça va déjà faire plus d'un mois et demi que je n'ai pas échoué sur ce blog pour y déverser quelques sots d'extrait de cerveau moisi...

Pourtant des pensées absurdes, c'est vraiment pas ça qui manque !

Mais je n'ai pas, ou plutôt ne prends pas le temps, de les rédiger. Notez que celle que l'on rencontre au quotidien perdent souvent de leur saveur une fois transcrites textuellement. Les pensées appelées à prendre place ici sont finalement d'un type que celles que j'avais envie de poster à l'origine, aussi il faut que le déclic se fasse...

Je crois qu'il me suffirait de commenter l'actualité pour disposer d'une mine intarissable d'âneries sur lesquelles il n'est pas bien difficile de partir en quenouille (c.f. le post sur les manifs anti-cpe, concernant lequel les commentaires offusqués de certains me font rire aujourd'hui encore).

On verra...